vendredi 21 janvier 2011

Al Jazeera



Parlons d’Al jazeera.
commençons par le commencement.
Il fut un temps, où un émir du Qatar, un certain Hamad Ibn Khalifa II eut l’idée ingénieuse de créer une chaîne qui serait le miroir d’un pays du golf modernisé, qui porterait la voix des arabes aux quatres coins du globe.
Oui, une version fort sympathique, sauf que j’ai jamais pu la digérer cette chaîne. Des menteurs opportunistes, voila ce qu’ils sont.


Je me rappelle, petit déjà, de cette émission du ‘sens inverse’( الإتّجاه المعاكس ) qui faisait du bruit avec ses disputes spectaculaires, limite théâtrales, entre, à chaque fois, deux personnes qui ne sauraient s’unir sur la définition même de l’air qu’on respire, mais que cette chaîne trouvait un malin plaisir à réunir, juste pour les voir s’embraser et augmenter son Audimat.
Elle devint spécialiste de la provocation des conflits. Et les arabes, ils aiment bien les drames.

Le coup de maître de la chaîne était d’avoir pu se procurer les enregistrements magiques du fantôme Ben Laden. Ce dernier vivait dans une grotte pourrie au ‘trou du cul’ du monde mais trouvait bien l’envie et la présence d’esprit d’envoyer ses courts métrages aux locaux d’Al Jazeera, juste à temps, avant une élection américaine, ou l’instauration d’une loi de contrôle tel que le patriot act, histoire de booster un peu les sondages et les réformes. Drôles de coïncidences !


c'est grâce aux misères d’Afghanistan, d’Irak et de Palestine, que la chaîne qui n’a jamais critiqué son propre pays, loin d’être irréprochable, acquit assez de notoriété pour balancer tout un bouquet de produits dérivés traitant de foot (5 chaînes ?) et de soit disant culture, par ce que ça fait chic. L’argent appelle l’argent comme on dit.


Il se trouve que cette chaîne, que beaucoup qualifièrent de sioniste, ou financée et dirigée par les américains, n’est qu’une fouteuse de troubles parmi d’autres. Et Pour ne pas entrer dans les détails, si nombreux, qui discréditent sa crédibilité je vais parler de sa position pendant les évènements de la ‘Révolution du Jasmin’ [comme il est convenu de dire maintenant].
Pendant les évènements la chaîne n’a cessé de mettre de l’huile sur le feu,  de diffuser des informations de sources inconnues (elle ne fait que reporter ce qu’elle trouve dans les réseaux sociaux [twitter, facebook] comme rumeurs (combien de fois avait elle annoncé de fausses nouvelles? ), des informations mensongères (le nombre de victimes, les coups de feu le14 janvier.., démissions des nouveaux membres du gouvernement..) , à faire de Tunis sa première préoccupation, non pas par compassion mais juste pour être la première à détenir un scoop, quitte à l’inventer.
La position d’Al Jazeera était simple : pro islamiste, sinon comment expliquer la fixation qu’ils ont fait sur Rached Ghanouchi, un malade mental de la pire espèce, dangereux et dégénéré.


Cette chaîne ne fait que du business médiatique. Comment pouvons nous croire quelqu’un qui par le passé et le présent ne cherche qu’à installer la haine et la peur dans les esprits et à tirer profit, d’une façon perverse, du désordre et du chaos ?
Je crois que dans leur slogan, ‘l’avis, et l’autre avis’ ( الرّأي ، الرّأي الآخر ) il n’ont clairement soutenu qu’un seul, celui de la mal honnêteté.
al jazeera c'est ça
c'etait et ça reste ça

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