vendredi 4 mars 2011

Réaction instantanée [discours Béji Caid Sebsi 04/03/11]

J’ai longtemps hésité à publier quoi que ce soit sur la Révolution tunisienne, faute de pouvoir tout comprendre. Mais face au discours de Mr Béji Caid Sebsi aujourd’hui je n’ai pas pu contenir ma réaction positive, chose qui m'a poussé à écrire.

J’avais énormément de doutes, légitimes sûrement, sur la direction où nous menait ce vent de liberté, ce tourbillon de désir d’Être, cette tornade de dignité. Tout était Flou, et je préférais laisser le temps donner forme à ce mouvement populaire avant de le juger hâtivement et tomber dans l’erreur comme l’ont fait tant d’internautes et de blogueur en qui j’avais confiance.
La révolution prend forme aujourd'hui, et une des plus belles.

Ce que J'ai écouté aujourd'hui etait tout simplement le meilleur discours de ma vie : Clair, Précis, Consistant, Optimiste, Juste et Unificateur. L’école Bourguibiste qui resurgit, pour donner une leçon en politique à tous. Un coup sur la table pour certain et un message d’espoir et de réconciliation pour d’autres. Ce discours a remis les pendules à l’heure, remettant tout dans son cadre, renouant avec le passé, ce passé que nous n’avons pas vécu mais dont on a tant rêvé. Le passé des Hommes d’état, les vrais, et du peuple solidaire et ambitieux.

Merci à toute personne de conviction, à toute personne de principe.
Merci aux Vrais manifestants de la Kasbah, et ailleurs, ceux qui savaient quoi demander, qui se sont révoltés les premiers, qui d’un pas sûr allaient droit au but, et dont les demandes étaient on ne peut plus fondées.
Merci aux tunisiens qui ont résistés, même silencieusement, au tremblement de terre médiatique, aux rumeurs, aux jeux de pouvoir des politiciens et des opposants, aux messages de haine et de désunion.
Merci aux personnes intègres de l’ancien régime, aux technocrates , qui ont supporté les mauvais préjugés, la pression, la colère, qui ont assumé des fautes dont ils n’étaient pas la cause pour le bien de la nation et qui ont su se retirer quand il le fallait.

La Tunisie aujourd’hui, sans constitution, marque le passage vers la deuxième République. Vers un état de droit, protégé des traîtres et des manipulateurs, où il fait bon vivre.
La Tunisie aujourd’hui, écrit la première ligne d’une nouvelle page dans son histoire. Une page prometteuse.
On disait à l’ère de Bourguiba, que ce dernier était un grand président pour un petit pays. Nous pouvons à présent affirmer sans faillir, qu’il y a aussi un grand peuple dans ce même pays.
Vive la Tunisie nouvelle, libre et prospère.

Le drapeau de la 
fierté

3 commentaires:

  1. Après 23 ans de médiocrité, il est clair que ca fait du bien :)

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  2. Je partage les mêmes avis ...
    Sauf que nous sommes encore en mi-chemin et que les braves gens de la kasba doivent comprendre qu'aujourd'hui en faisons confiance aux "Grands messieurs " de l'état, nous allons pouvoir réussir une transition fulgurante de l'anarchie qui s'est posée après la révolution vers la démocratie tant attendue...

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  3. Je me sens plus confiant qu'avant, je pense que nous sommes sur la bonne voie.

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